[…] Mais il n’y a pas que nous qui avons de la répartie ! Hier, je m’approche doucement d’une table où un groupe discute, et attends qu’ils suspendent d’eux-mêmes leur conversation. Quand je capte leur attention, je leur propose donc : « Jeux de l’amour et du pouvoir, une comédie perverse ». Je brandis le prospectus au centre du groupe, attendant qu’une personne s’en empare. Dès lors, je peux ensuite affirmer : « Ah, c’est madame qui prend ! », ce qui ne manque pas de déclencher des éclats de rire ou des réflexions comme : « Oui, la perversité, c’est forcément elle ! » Hier, c’est un homme qui l’a attrapé, et à ma réflexion « Ah, c’est monsieur qui prend », je me suis vu répondre en retour : « L’amour oui, toujours… » […]

Retrouvez la suite de cette chronique et découvrez les coulisses du festival Off dans mon livre Sur le front d’Avignon

« Tous ceux qui aiment ce festival devraient avoir à cœur de lire ce récit, pour comprendre la réalité de ce que vivent ceux par qui il existe : les artistes. »

La Provence