Quinzième jour, nous entrons dans le « ventre mou » du festival. Si ce n’est pas encore la fin, ni la fameuse « dernière ligne droite », nous avons déjà un grand nombre de jours « dans les pattes ». Le plaisir est toujours là, même si les corps et les esprits commencent à s’user. Nous l’observons aussi chez les autres compagnies, où certains craquent dans les parades. Hier, j’ai assisté à une tentative d’humour amer d’un comédien d’une pièce de Shakespeare lançant ironiquement que cela ne servait à rien d’aller au théâtre, qu’il savait bien que les prospectus qu’il distribuait se retrouveraient cinq minutes plus tard dans une poubelle ou par terre, et que son spectacle était sponsorisé par Christine Boutin…
[…]
Retrouvez la suite de cette chronique et découvrez les coulisses du festival Off dans mon livre Sur le front d’Avignon
« Tous ceux qui aiment ce festival devraient avoir à cœur de lire ce récit, pour comprendre la réalité de ce que vivent ceux par qui il existe : les artistes. »