Carte Blanche à Michel Heim :
Donner mes impressions sur l’Off en Avignon
Au risque de passer, hélas, pour un vieux con.
Vieux, incontestablement je le suis, puisque ma première participation au festival OFF d’Avignon date de 1998 et que depuis, à une exception près, j’y suis revenu chaque année présenter une ou plusieurs de mes pièces.
En 1998, le nombre de spectacles proposés était de l’ordre de 600 par jour, et nous trouvions déjà que c’était beaucoup trop. Comment est-on passé à plus de 1 400 aujourd’hui ? Sans doute le nombre de troupes plus ou moins professionnelles, souvent soutenues par des municipalités et des collectivités locales n’a-t-il cessé d’augmenter, mais aussi, et peut-être surtout, le festival OFF d’Avignon s’est affirmé comme le lieu unique, incontournable, où les programmateurs et diffuseurs de spectacles vivants viennent de toute la France et d’ailleurs, faire leur marché chaque année. En effet, la plupart de ces « professionnels » ne cherchent plus ailleurs qu’en Avignon, les spectacles qu’ils pourraient programmer, quand bien même on les joue près de chez eux. Ainsi, quand mes pièces se jouent plusieurs mois à Paris, c’est en vain que j’y invite les programmateurs de la région Île-de-France ! […]
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« Tous ceux qui aiment ce festival devraient avoir à cœur de lire ce récit, pour comprendre la réalité de ce que vivent ceux par qui il existe : les artistes. »