Aujourd’hui, c’est notre dernière. Pas encore l’heure du bilan, ni celle de la nostalgie, quoique… Dans l’air d’Avignon flotte déjà comme un goût de départ et de séparation. Chacun s’y prépare, réagit à sa manière, beaucoup plaisantent, fanfaronnent, d’autres ont la glande lacrymale plus réactive, depuis le « blasé de service » jusqu’à « celui qui n’en revient pas ». Certains gestes réalisés quotidiennement deviennent soudain très solennels. Et il y en a toujours un pour rappeler : « Ah, c’est la dernière fois qu’on fait la vaisselle du repas du soir ! » […][…]

 

 

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« Tous ceux qui aiment ce festival devraient avoir à cœur de lire ce récit, pour comprendre la réalité de ce que vivent ceux par qui il existe : les artistes. »

La Provence