Ce 11 juillet, la France se réveille avec la gueule de bois, même en Avignon, pourtant protégé par ses remparts. On sait maintenant que la France a perdu la finale de l’Euro de football contre le Portugal. Reste à savoir à notre petite échelle, quel impact cela peu avoir sur la fréquentation des salles. Les gens déçus vont-ils ressentir le besoin d’un autre spectacle, pour les tirer de leur torpeur, ou bien préféreront-ils rester prostrés chez eux ? Certains spectateurs nous confient volontiers : « Ah, on a bien besoin de rire en ce moment, c’est pour ça qu’on vient vous voir ! » Les indicateurs iraient-ils donc vers une fréquentation plus importante des comédies ? Est-ce là notre vocation, de distraire entre deux tragédies ? Est-ce suffisant ? Et quand bien même, n’est-ce pas déjà beaucoup d’être, l’espace d’un instant, les « fournisseurs officiels des sourires » ? […]

 

 

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« Tous ceux qui aiment ce festival devraient avoir à cœur de lire ce récit, pour comprendre la réalité de ce que vivent ceux par qui il existe : les artistes. »

La Provence