Vous avez certainement vu l’admirable film d’Harold Ramis Un jour sans fin, avec un Bill Murray qui se réveille éternellement dans la même ville, condamné à vivre indéfiniment la même journée. Faites un mois d’Avignon… et vous aurez sans doute la même sensation. Tout d’abord, les jours n’ont plus cours : quelle différence entre un jeudi et un dimanche lorsqu’on travaille tous les jours ? Très régulièrement, quand nos proches nous appellent pour nous raconter ce qu’ils ont fait le week-end, ou qu’ils descendent nous voir mardi, il nous faut leur demander quel jour on est. Et puis, il y a cette sensation d’être coincé, contraint à reproduire tous les jours les mêmes tâches. La journée-type d’un comédien […]
Retrouvez la suite de cette chronique et découvrez les coulisses du festival Off dans mon livre Sur le front d’Avignon
« Tous ceux qui aiment ce festival devraient avoir à cœur de lire ce récit, pour comprendre la réalité de ce que vivent ceux par qui il existe : les artistes. »