Que répondre à ceux qui refusent les tracts ? #OFF17 #FDA17
En Avignon, le public se renouvelle tous les deux ou trois jours en moyenne. Il faut donc sans cesse le solliciter, susciter son intérêt dans cette offre quasi pléthorique de propositions (1480 spectacles cette année).
Que répondre aux excuses les plus courantes face à la proposition de tracts ?
– Je l’ai déjà / – Mais les tracts ne sont pas à collectionner, c’est fait pour inviter à venir ! Sinon, des doubles j’en ai un plein carton, je vous les échange.
– On part. / – C’est dommage, le festival vient juste de commencer ! ou encore (si vous trouves la personne jolie attention technique dangereuse) J’ai un lit en plus dans ma chambre si vous voulez rester…
– On arrive. / – Bienvenue, c’est par là ! Le théâtre peut faire office de garde bagage le temps du spectacle, si vous voulez.
– Je ne prends pas votre tract, ce n’est pas écologique / – Eh bien prenez-le en photo ! Et surtout venez
– Votre collègue vient de me le donner / – Deux de suite, c’est un signe, cela veut dire qu’il faut venir.
– On est complet / – Ah, vous êtes un théâtre ? (ou encore moins bien) et moi sans gluten.
– Notre emploi du temps est plein / – Ce n’est pas des vacances, ça ! Il faut un peu lâcher prise, laisser la place à l’inconnu.
– On a déjà vu et c’était très bien ! / – Ah ! Il faut le dire ! (interpeller les personnes autour) : Mesdames et messieurs, ils ont aimé !!!
– On a déjà vu et on n’a pas aimé. / – Eh bien invitez vos ennemis !
Certaines excuses demandent des réponses plus efficaces et drôles. Certaines ne sont pas présentes, n’hésitez pas à en faire part. Un bon moyen en tout cas de partir avec un sourire, un rire ou instant de complicité.
Le BEF (Bureau des Excuses des Festivaliers)
Cette année encore, je participe au festival Off d’Avignon avec « Jeux de l’amour et du pouvoir » de Michel Heim. Pas de longues chroniques sur les coulisses du festival, vous pouvez retrouver tout cela dans mon livre Sur le front d’Avignon (édition A.O.). Juste une prise d’ambiance avec la complicité de l’illustratrice Marie-Lys.
« Tous ceux qui aiment ce festival devraient avoir à cœur de lire ce récit, pour comprendre la réalité de ce que vivent ceux par qui il existe : les artistes. »