C’est parti d’une soirée de fin de stage (stage dominant dominé), de cette envie de ne pas se quitter, de se retrouver, de faire quelque chose ensemble.

De cette ambiance de fin de colonie où l’on se promet mille choses, en premier lieu de se revoir et que l’on ne tient jamais.

Cette fois-ci on a tenu parole.

3 filles, un garçon, clowns de spectacle et hospitalier, avec pour seul objectif de vouloir créer un spectacle ensemble.

Sur le papier c’était une gageure. L’une en Bretagne, une autre à Lille, un à Lyon et la dernière entre Paris et le Pays basque, sans compter des agendas à faire pâlir un ministre.

Ajouter à cela, seulement deux jours et demi pour créer, avec l’issue 3 représentations !

Défi élevé

Un défi sans doute trop élevé, mais avec l’inconscience du clown, cette envie de jouer, d’être ensemble, les retrouvailles faites nous avons très vite mis le pied à l’étrier.

En même temps on n’a pas le choix.

Le manque de temps, la folie de l’aventure, la joie d’être réunis comme carburant, nous n’avons pas ménagé nos efforts ni nos ambitions.

Même s’il a fallu trouver nos marques ; nous n’avions jusqu’alors jamais (travaillé)tous les quatre et partagée que 15 jours de vie en commun, nous sommes allés à fond et avons sût créer (et même vivre) ensemble.

 

Défi relevé…

Avec cet élément principal du clown qui dit toujours « oui », nous nous sommes rajouté des embuches sur ce terrain déjà bien accidenté. (comme si cela ne suffit pas !!!) Avec des numéros à 4, avec de la musique en direct, de la magie, des chorégraphies de ruban, jusqu’à de la danse classique rencontrant le roller sous des airs de clarinette… et bien sûr du clown.

avec succès

Trois belles représentations, dans des lieux différents, avec cette fraicheur et cette puissance des premières. Le bonheur d’entendre les rires du public, l’ivresse de voir éclore sur scène ce que nous avions mis tant d’énergie à faire naitre et la satisfaction d’avoir réussit avec succès cette aventure folle. Quel plaisir !

 

Une suite ?

Une amie m’a dit, surtout, ne le dit pas aux producteurs que vous avez fait un spectacle en 3 jours, ils vont réduire encore les budgets et les temps de créations. 😉

Si le spectacle correspondait à la demande, au cahier des charges et au public visé et surtout a été au-delà de nos espérances, il y a pour reprendre ce spectacle encore beaucoup de travail. Reste aussi le plus compliqué, trouver un temps, un lieu pour se retrouver.

Et pourtant, il y a chez tous, une énorme envie de se revoir, la soif de voir se développer nos numéros. Affaire à suivre.

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